Une autre voix - Nos décisions au conseil municipal du 01 octobre 2018


CONSEIL MUNICIPAL DU 01.10.2018




Décisions prises par délégation
Rapporteur : Mme la Maire

-          Décision modificative :
-          Compte
Crédits à ouvrir
Crédits à réduire
D/I/C/020


-7 000 €
D/I/C/020/2158 OP20
+5 000 €

D/I/C/020/2183 OP62
+ 2000 €


Point 1 : Révision du PLU – Débat sur le PADD
Rapporteur : M. Alexandre Phongfavath, du CDHU

Le PADD (Projet d’Aménagement et de Développement Durable) est une étape essentielle dans le cadre de, en l’occurrence, la révision du PLU. C’est un document, idéalement simple et concis, donnant une information claire aux citoyens. Il définit les orientations générales d’urbanisme et d’aménagement retenues pour le développement futur de notre commune. Il expose un projet politique adapté et répondant aux besoins et enjeux du territoire communal, et aux outils mobilisables par la collectivité. Il fixe également les objectifs de modération de la consommation de l’espace et de lutte contre l’étalement urbain.
C’est pourquoi la loi prévoit que le PADD fasse l’objet d’un débat au sein du conseil municipal

S’agissant d’un débat sur le PADD (Plan d’aménagement et Développement Durable), il n’y a pas eu de vote mais les principaux échanges ont porté sur :

-          Concernant l’offre de transport en commun peu fournie sur notre territoire, la question de David BILLET a été la suivante : est-ce que Madame le maire en sa qualité de vice-présidente chargé de l’aménagement et de l’urbanisme à la CCSM souhaite demander la compétence mobilité ? pour devenir une Autorité Organisatrice de la Mobilité (AOM) comme le lui autorise la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) du 27 janvier 2014.  En étant une AOM, la collectivité organiserait son périmètre des services de transports urbains et non urbains. Ces compétences couvriraient les transports collectifs urbains de personnes aux modes actifs, l’organisation de transport à la demande : covoiturage ou encore auto-partage, les liaisons douces, location de bicyclettes...  A terme il pourrait être envisagé une maison de la mobilité comme le préconise le rapport de la fondation Hulot et le réseau Action Climat dans leur rapport de 2014 pour garantir le droit à la mobilité pour tous et de diminuer le recours à la voiture et l’autosolisme.
Sa réponse a été qu’elle travaillait en ce sens auprès des conseillers communautaires mais qu’elle se confrontait à une réticence certaine. Par cette question les élus du groupe VivreVerny souhaitaient lui apporter leur soutien.

- Concernant la mention énergie renouvelable et réseau de chaleur, Pierre Noirot s’est interrogé sur la concrétisation. La majorité lui a répondu qu’il s’agissait simplement de mutualiser des chaudières à bois lorsque la proximité des bâtiments communaux le permettait.

- Pierre Noirot s’est également interrogé sur l’identification des dents creuses répertoriées dans le document. D’après les dires des élus de la majorité, des contacts bilatéraux ont été pris avec les propriétaires… ce qui en réalité ne semble pas être le cas pour tous les propriétaires ! Parmi ces dents creuses 70 à 80% d’entre elles seront mobilisables.

- Enfin, David BILLET a également interrogé les élus de la majorité sur la liaison douce entre Pournoy-la-Grasse et Verny. A ce jour la commune de Pournoy-la-Grasse a procédé à des travaux pour la réalisation d’un cheminement le long de la D67 en direction de Verny. Ce cheminement s’arrête à la pancarte Verny. Que compte faire Verny pour continuer ce cheminement et ainsi sécurisé le parcours des piétons (en majorité des collégiens) et de cyclistes ? Madame le maire a indiqué qu’une rencontre avec M. Palmieri maire de Pournoy-la-Grasse aurait lieu courant octobre pour envisager des solutions à cette « impasse ».


Point 2 : La Ronceraie – Demande de subvention à la Région Grand Est dans le cadre du dispositif de soutien aux investissements des communes rurales
Rapporteur : R. Stein

Il est demandé aux membres du conseil municipal d’autoriser Madame la Maire à transmettre un dossier de demande de subvention au titre du soutien régional aux investissement des communes rurales, ainsi qu’à signer tout document y afférent, selon les modalités suivantes :

Montant HT des travaux
Taux
Subvention sollicitée
231 947.34 €
25%
57 986.84 €


La majorité s’ayant vu retoqué sa réponse à l’appel à projets Urbanisme Durable de la Région Grand Est (Délibération 2017/704, aide à hauteur de 210 000 €) au motif que l’éco-lotissement communal de la Ronceraie ne répondait pas à l’objectif d’aménagement et d’urbanisme durable. En effet la construction de ce lotissement à cet endroit a supprimé le statut de terres agricoles de ces parcelles.
Entre parenthèse, les certitudes de la majorité variant avec le vent, cette dernière souhaite aujourd’hui préserver les espaces agricoles comme il est écrit dans le PADD…
Nous nous sommes toujours refusés à voter pour des subventions de projets qui ne nous semblent pas viables pour les finances de la Commune. En conformité avec nos précédents votes sur cet éco-lotissement, nous nous sommes abstenus.

Point 3 : Rue du Château – Demande de subvention au titre du dispositif AMISSUR
Rapporteur : R. Stein

Désormais, le dispositif « amendes de police » prend la dénomination d’AMISSUR (Aide Mosellane aux Investissements Spécifiques à la Sécurité des Usagers de la Route).
Les travaux éligibles soumis au dispositif représentent un coût de 104 550 € HT. Or, le Département plafonne le montant subventionnable à 100 000 € HT.
Il est demandé aux conseillers municipaux d’autoriser Madame la Maire à signer tout document relatif à ladite demande de subvention selon le plan de financement ci-après :

Montant des travaux HT
Montant subventionnable HT
Taux appliqué
Subvention sollicitée
URM
110 760 €
110 760 €
40%
44 304 €
ORANGE
86 760 €
86 760 €
15%
13 014 €
FACÉ
110 760 €
110 760 €
39%
43 196.40 €
RGE
21 905.50 €
21 905.50 €
25%
5 476.38 €
AMISSUR
104 550 €
100 000 €
30%
30 000 €




SOUS-TOTAL




135 990.78 €

Montant de référence HT

Taux appliqué
Subvention sollicitée
AMITER
830 049.50 €

43.61%
362 029.36 €

Montant de référence HT

Taux
Reste à charge
COMMUNE
930 049.50 €

46.45%
432 029.36 €
        Montant de référence AMITER = (882 079.50 + 3 550 + 41 970 + 2 450) – 100 000 = 830 049.50€

Vivre Verny vote POUR cette demande de subvention nécessaire à la bonne réalisation de ce projet de réhabilitation de la rue du Château devenue entre autre chose « impropre » à une circulation sécurisée.
La majorité n’a pas encore envisagé de solution pour financer son reste à charge.

Point 4 : Ancienne gendarmerie – convention de maîtrise d’œuvre et travaux avec l’EPFL
Rapporteur : Mme la Maire

Il est rappelé au conseil municipal que le bâtiment de l’ancienne gendarmerie fait l’objet d’un portage financier par l’EPFL.
Afin de procéder à la destruction du bâtiment, il est demandé aux membres du conseil municipal d’autoriser Madame la Maire à signer la convention selon les termes soumis.

Pour mémoire, le coût d’acquisition du foncier : (Délibération 2016/611) était de 110 000 €.
Le groupe VivreVerny a voté CONTRE la signature de cette convention avec l’EPFL. Nous expliquons notre décision par les faits suivants :
- aucune autre proposition ne nous a été faîte sur des solutions alternatives de réhabilitation de l’ex-gendarmerie. La majorité avait commandé en juillet 2015 une étude de faisabilité à MATEC (Moselle Agence TEChnique) avec deux scénari possibles (1 : destruction puis reconstruction avec 5 pavillons et 2 : réhabilitation avec local commercial et habitat collectif) et une étude de recomposition urbaine du centre bourg proposé par le cabinet d’architecture Casari en 2016.  Ces deux études n’ont jamais fait l’objet d’échange ni de débats préalables au conseil municipal… on reconnaît bien là une fois de plus l’idée que se fait la majorité de la démocratie Le groupe VivreVerny n’a par conséquence jamais pu avoir une connaissance complète du dossier.
Il nous est donc difficile de nous positionner aujourd’hui avec si peu de recul.
- aussi réaliser une station intermodale (parking de covoiturage, parc à vélo, emplacement camping-car, station de bus…) à la place de l’ex gendarmerie n’est pas la solution idéale et est contraire au projet de densification du centre bourg comme le prévoit le PADD (Plan d’aménagement et Développement Durable). Pour votre information, Verny, à l’horizon de 2032, aura besoin de 300 logements nouveaux soit 17 à 18/an pour répondre à son expansion démographique. Dès lors nous affirmons qu’il serait préférable d’installer cette station sur le terrain communal en face du collège ce qui aurait pour premier avantage d’améliorer la circulation et le stationnement aux heures de dépose et prise en charge des collégiens car la situation actuelle est fortement accidentogène.
D’ailleurs lorsque l’on lit la convention il est fait mention d’ « un espace intermodal périurbain », la sémantique du mot périurbain parle d’elle-même même si la majorité ne veuille l’entendre…

Enfin nous nous sommes renseignés sur le coût de l’opération de maîtrise d’œuvre et de destruction, à cette heure aucun appel d’offre n’a été lancé… rappelons que l’EPFL ne financera l’opération qu’à hauteur de 80% dans la limite de 167 000 € HT. La majorité pourrait faire face à une certaine déconvenue…